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 Nomades en herbe

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prhaatshell
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prhaatshell


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MessageSujet: Nomades en herbe   Nomades en herbe Icon_minitimeJeu 7 Fév - 0:28

(* un griffon vole sur Azeroth, son cavalier, un elfe de la nuit, semble somnoler durant le voyage,bercé par les battements d'ailes *)
En voyageant de Baie du Butin vers Menethil, sur son griffon, Prhaatshell rêvassait. Tout en survolant Dun Morogh, la vue des montagnes enneigées, la vision des portes de Forgefer, et les troggs qu'il apercevait courants au sol, lui remit en mémoire une vieille, vieille aventure. Sa première aventure. Il y avait de cela une quinzaine d'années, alors qu'il voyageait dans une caravane vers Forgefer, et qu'il s'était perdu dans ces montagnes. Ce fut aussi un grand moment de son existence car c'est à cette occasion-là qu'il rencontra son grand ami Rinnsjwandh.

(* la scène change, le même elfe, à peine plus jeune, avance péniblement dans la neige *)
Prhaatshell commençait à trouver le temps long. Cela faisait deux bonnes heures qu'il marchait dans la neige et il n'avait toujours pas retrouvé la route de Forgefer. Quelle idée aussi de quitter tout seul, et sans prévenir personne, la caravane de son oncle qui reliait les Paluns à Forgefer, et tout ça pour aller cueillir quelques brins de Pacifique qu'il avait aperçu au loin. Maintenant, la dure réalité était là: il s'était perdu! Il s'évertua quand même à rester optimiste et tâcha d'avancer pour sortir de ce petit bois enneigé de Dun Morogh.

C'est alors que des rires gras, des grognements, et des bruits d'armes se firent attendre derrière une butte, sur sa gauche. Avançant le plus discrètement possible, aussi discrètement que lorsqu''il s'amusait à surprendre ses amis dans la forêt de Teldrassil, il s'approcha donc pour voir ce qu'il en était.

La scène aurait pu être cocasse: deux troggs dépenaillés entouraient un jeune humain, qui, au vu des humains que Prhaatshell avait pu rencontrer à Menethil, devait avoir seulement une bonne dizaine d'années. Cet humain, nota Prhaatshell, à la différence de ceux de Menethil, portait ses longs cheveux roux en deux grandes tresses, à la manière naine. Il était vêtu de peaux de bêtes et tenait de ses deux mains une épée longue un peu ébréchée qu'il pointait alternativement sur l'un ou l'autre des deux troggs qui l'encadraient, tout en les défiant du regard. Ceux-ci semblaient rire de lui et lui donnaient des légers coups de masse en essayant vainement de le faire tomber. A ses pieds, Prhaatshell remarqua quelques cadavres de lapins qui devaient être le fruit d'une chasse.

Prhaatshell décida d'agir rapidement. Il était évident qu'il fallait aider cet humain, quoique les troggs lui reprochassent, c'était un fils d'un peuple allié et il lui devait assistance. Pour Prhaat, qui n'avait encore jamais combattu tout seul, deux troggs pouvaient être des adversaires redoutables, il fallait donc les prendre par surprise. Il sortit lentement son premier couteau de lancer, visa prestement, et le lança de toute l'adresse qu'il put dans le dos du plus proche. Le couteau se planta franchement et un cri de douleur sortit de la gorge du trogg. Celui-ci se retourna alors pour voir d'où venait l'agression. Le jeune humain réagit instantanément à la situation, voyant un de ses tortionnaires lui tourner le dos subitement, il fit décrire un vaste mouvement en arrière à son arme et le frappa de toutes ses forces d'un coup de taille. Le choc de l'épée entailla profondément le trogg et, amplifié par la douleur du couteau planté entre ses omoplates, celui-ci fut déséquilibré vers l'avant. A ce moment-là, le deuxième couteau de Prhaatshell atteint lui aussi son objectif et se planta dans la gorge du malheureux trogg qui s'effondra dans un râle.

La rapidité de la scène décontenança un peu le deuxième trogg. L'attaque d'un ennemi dans leur dos, mais aussi la réaction surprenante du jeune humain, le plongea dans un instant de perplexité. Comprenant ensuite qu'un Elfe de 1m85 était une plus grande menace qu'un petit humain, il décida alors de charger Prhaatshell. Celui-ci, en deux bonds se trouva alors au contact de son adversaire, il avait sorti sa dague et commençait à parer la
lourde masse maladroite du trogg. Tout en combattant, Phraatshell vit s'approcher le jeune humain, dans le dos de son adversaire. L'humain avançait d'un pas souple, tout en hurlant sauvagement (du moins, ce qui se rapprochait à peu près d'un hurlement sauvage dans la gorge d'un enfant de cet âge-là), tenant son épée verticalement, fermement calée contre son corps toujours tenue de ces deux mains. Arrivé près de l'ennemi, l'enfant abattit son épée avec rage dans le dos du trogg ce qui lui fit louper son coup de massue sur Prhaatshell. Ne s'en laissant pas compter, Prhaat esquiva le coup maladroit de son adversaire d'un bon de côté et planta franchement sa dague dans le torse de son ennemi, près du coeur, le tuant d'un coup net.

Le combat était terminé. Le jeune humain recula, reprenant sa position défensive, épée pointée vers Prhaatshell et le toisa avec défiance:
- Comme vous m'avez aidé en distrayant ces troggs avant que je ne les tue, je veux bien vous donner un de mes lapins. Mais si vous voulez tous les prendre, il faudra me tuer d'abord!
- Du calme l'Ami, je n'en veux pas à tes lapins. Je suis égaré, euh hum (* racle la gorge *), disons plutôt, que je suis à la recherche d'un chemin, et d'un bon si possible. De loin, j'ai entendu le chahut que faisaient ces deux bestiaux et je me suis approché pour voir. Quand j'ai vu qu'ils te menaçaient j'ai décidé de te sauver, hum (* racle la gorge *), disons plutôt de les distraire pour que tu les tue plus vite. La seule récompense que je souhaiterais, ça serait que tu me dises où nous nous trouvons ici et comment je pourrais rejoindre la route de Forgefer?

Le jeune humain regarda longuement Prhaat, réfléchissant à la conduite à tenir. Semblant alors satisfait, il baissa son épée et retourna vers son tas de lapins.
- D'accord, je vous crois. Je ne connais pas la route dont vous parlez, ni la montagne Forgefer où vous voulez aller, mais je peux vous conduire à mon village où un ancien pourra vous renseigner.
- Génial! C'est très sympa de ta part, surtout qu'il commence à fraîchir (cet après-midi d'hiver commençait à toucher à sa fin, et la perspective de passer la nuit dehors, dans un bois pelé, avec pour seule compagnie les loups de la région ou des troggs ne l'enchantait guère... Passer pour un héros aux yeux d'un enfant c'était une chose, être un héros face à une horde de troggs ou une meute de loups, c'était une autre paire de manches...). Va pour visiter ton village donc. Je m'appelle Prhaatshell, Prhaatshell le Voyageur. On m'appelle aussi Prhaat pour faire court.
- Moi, je suis Rinnsjwandh, de la tribu de la Montagne aux chênes.


Dernière édition par le Jeu 7 Fév - 0:37, édité 1 fois
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prhaatshell
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MessageSujet: Nomades en herbe   Nomades en herbe Icon_minitimeJeu 7 Fév - 0:37

Durant leur route vers le village de la tribu, tout en cheminant, Prhaatshell en apprit un peu plus sur Rinnsjwandh et sur la tribu de la Montagne aux chênes. Les guerriers de la tribu étaient partis un bon mois plus tôt pour porter secours à leurs alliés nains du clan des Haches-Brunes qui avaient leurs cavernes quelques montagnes plus loin. Ceux-ci avaient été attaqués par une horde de trolls des glaces et ils résistaient au siège de leurs grottes en attendant de l'aide pour repousser l'agression. Au village de la tribu, seuls les femmes, enfants, et vieillards étaient restés avec un seul guerrier pour protection.

Mais au bout d'un mois, la nourriture commençait à se faire rare. Il n'y avait plus de chasseurs pour approvisionner le village et les réserves de viande séchée commençaient à se tarir. Avec les amis de son âge, Rinnsjwandh avait décidé de partir chasser, sans prévenir les adultes, qui, s'ils l'avaient su, les auraient sûrement empêchés de faire cela (la région est dangereuse, vous êtes trop jeunes, et blablabla).

Le matin même, à l'aube, Rinnsjwandh avait réussi à prendre la veille épée de son père et il était sorti du village à l'insu du vieux Runnskild qui était de garde ce matin-là. Il avait attendu pendant une bonne heure que ses amis le rejoignent près de la source du châtaignier (le plan convenu), mais ceux-ci n'étaient pas venus (connaissant leur "courage", Rinnsj ne s'en étonnait qu'à moitié...). Il était donc parti en chasse tout seul. Malheureusement, les seuls gibiers qu'il avait attrapé jusque-là, c'était 4 lapins. Un cinquième lapin c'était échappé. Cétait celui-là, le premier des lapins qu'il avait essayé de tuer, qui lui avait fait comprendre que le hurlement sauvage était plutôt un handicap pour attraper une bestiole qui a de grandes oreilles (désolé, je ne disais pas ça pour vous monsieur Prhaat...) et qui court plus vite que soi. Il avait bien vu un sanglier des rochers un peu au loin dans la matinée, mais celui-ci c'était enfui avant qu'il ait pu l'atteindre avec son épée.


Peu de temps après avoir quitté le lieu de leur rencontre, Prhaat s'immobilisa: de sa vue perçante il aperçu, au loin, un jeune sanglier, près de la rivière, en train de racler le sol de son mufle à la recherche de sa nourriture. Suivant son regard, Rinnsj vit aussi le sanglier. D'un geste vif, Prhaatshell retint fermement Rinnsjwandh alors que celui-ci allait se mettre à charger la bête:
- Attends, chuchota-t-il, il nous faut ruser car sinon il va nous échapper. Je m'approche de lui, et je vais le frapper. Ensuite, toi tu le charges et tu le frappes avant qu'il ait eu le temps de me tuer. Ok?
- Ok!
- et rappelle-toi, AVANT qu'il ait eu le temps de me tuer, surtout pas APRES! C'est bien d'accord?
- Ok ok! On y va!

Prhaat s'approcha donc du sanglier, tout en discrétion, profitant des bruits de la rivière pour masquer le peu de bruit qu'il faisait en se déplaçant. La surprise fut totale, Prhaat fut rapidement proche de l'animal, suffisamment proche pour le frapper de sa dague. Alors, se concentrant au mieux, il ajusta sa frappe dans le dos du sanglier. Celui-ci fut complètement surpris et rugit de douleur car le coup avait été précis et efficace. D'un réflexe il se tourna alors brusquement, désarmant Prhaat dont la dague resta figée dans le dos de la bête, plantée jusqu'à la garde. De deux coups de tête, il tenta alors de frapper l'Elfe qui ne dut son salut qu'à son agilité lui permettant d'éviter les deux coups. Un troisième coup, par contre, lui déchira le pourpoint sur une vingtaine de centimètres, laissant une balafre peu profonde mais douloureuse.

Pendant ce temps, Rinnsjwandh ne resta pas inactif. Dès qu'il vit Prhaatshell frapper le sanglier, il entreprit de charger l'animal. Un hurlement guttural sortant du fond de sa gorge, il courut vers la bête, épée au corps toujours tenue de ses deux mains fermes. Alors que le troisième coup du sanglier frappait Prhaat, Rinnsjwandh arriva dans le combat. D'un mouvement précis, presque aussi synchronisé que celui d'un guerrier aguerri, son épée tournoya et finit sa course, au même moment où Rinnsj atteignait le sanglier, en s'abattant avec force sur le dos de la bête. Surpris par ce coup puissant, le sanglier se tourna alors vers son nouvel agresseur. Le temps que Prhaat dégaine sa deuxième dague et frappe la bête, Rinnsj porta un deuxième coup de son épée sur la tête de l'animal qui ne put le frapper en retour. Rinnsj était vif et alerte et bougeait constamment, campé bien droit sur ces deux pieds. Ce n'était pas encore un guerrier, certes, mais il avait déjà une tenue de véritable combattant, surprenante chez un jeune homme de cet âge. C'en était trop pour le jeune sanglier qui s'effondra sous les coups redoublés des deux chasseurs.

La blessure de Prhaat était peu profonde. Tout juste de quoi avoir un peu mal pendant quelques jours, mais aussi, nota-t-il ne pouvant réprimer un petit sourire, de quoi impressionner ces amis quand il serait de retour à Teldrassil...
Aidé de Rinnsjwandh, Prhaatshell cala le sanglier sur ses épaules et ils reprirent joyeusement le chemin du village de la tribu de la Montagne aux chênes.

Ils y arrivèrent peu après la tombée de la nuit, non sans avoir attrapé quelques autres lapins au passage grâce à l'adresse de Prhaat au lancer de couteau qui s'améliorait de façon très rapide, ainsi qu'à la hargne de Rinnsj à poursuivre l'animal blessé.
Le village était en émoi: la disparition de Rinnsjwandh le matin n'avait été remarquée qu'au moment du repas de midi et seuls quelques anciens et quelques femmes avaient pu partir aux alentours à sa recherche. Ne pouvant s'aventurer bien loin, ils avaient rebroussé chemin bredouilles. Ils le virent donc revenir, les bras chargés de lapins, accompagné par un grand elfe dégingandé portant un sanglier ensanglanté sur ses épaules. Certes, Rinnsj eut à subir une grosse engueulade de la part de sa mère, ainsi qu'une autre du vieux Runnskild qui lui reprocha de ne pas l'avoir réveillé en partant... Mais tous les villageois le félicitèrent pour le gibier qu'il rapportait. Dans la tribu de la Montagne aux chênes, le courage est une vertu qui force plus le respect que l'obéissance.

Durant le repas qui suivit où une partie du sanglier fut engloutie autour d'un bon feu, Prhaatshell fut rapidement adopté par la tribu, non sans avoir passé le rite du frottis que lui firent subir en riant les anciens du village. Pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous rappelle que le frottis est l'alcool de pommes (mais y'a pas que d'la pomme...) que concoctent beaucoup de tribus des montagnes. Cet alcool, un des plus puissants d'Azeroth, a la particularité de macérer lors des nuits de grands froids durant les hivers rigoureux...

Les jours qui suivirent, après s'être remis péniblement de sa terrible gueule de bois consécutive à une absorption exagérée de frottis, Prhaatshell les passa dans la tribu de la Montagne aux chênes. Avec Rinnsjwandh, ils partaient chasser le matin, accompagnés parfois de quelques autres jeunes du village (honteux de leur peur lors du départ de Rinnsj) et de Runnskild qui assurait le suivi logistique des expéditions en portant les repas du déjeuner. Ils ne tombèrent plus sur des troggs (ils sembleraient que les deux rencontrés par Rinnsjwandh n'étaient que deux égarés d'une tribu voyageant
vers le sud) mais ils tuèrent plusieurs autres sangliers.

Le reste, comment Prhaatshell retrouva la caravane de son oncle et comment Rinnsjwandh devint un guerrier redouté, est une autre histoire...
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