(* le barbare roux, aux longues tresses à la mode Naine est attablé en train de dévorer un morceau de sanglier à la tonnebière, il hurle *)
- Prhaatshell !! Vous connaissez Prhaatshell ? Ce voleur de grands chemins ! Cet escroc ! Celui qui m’a emprunté de l’or cela fait maintenant plus d’un mois. Il devait s’acheter un tigre soi-disant, et bien le tigre il doit avoir donner naissance à toute une dynastie à l’heure qu’il est ! Mais mon Or, lui, je n’en ai pas vu l’ombre d’une once !
Et toi, AUBERGISTE ! (* hurle plus fort *) Ca vient cette bière ? Où faut-il que je me fasse un chemin à l’épée vers ton tonneau pour avoir ma chopine?
(* plus calme *)
Oui, je reprends, je m’appelle Rinnsjwandh. Rinnsjwandh de la tribu de la Montagne aux Chênes, tel est mon nom complet. En fait, la tribu de la Montagne aux Chênes et bien tu l’as toute devant toi ! Je suis le dernier, le seul qui ait survécu. Il y a Prhaat peut être aussi. Oui, Prhaat et moi, à nous deux, nous sommes tout ce qui reste de la tribu.
Mais bon, c’est le passé et nous sommes maintenant dans le présent !
A bon ? Il vous a raconté notre rencontre ? (* rires *)
Oui, on était jeunes ! Surtout moi ! Les Elfes, eux, ils vieillissent jamais vraiment.
C’est après notre rencontre que la tribu a été décimée par les trolls des glaces. Ceux-là même (du moins, les survivants) qui avaient attaqué les Haches-Brunes. Ils ont détruit notre village, ainsi que les quelques guerriers qui revenaient du siège des Haches-Brunes. Prhaat et moi nous étions à la chasse. Mais, notre tribu a été vengée. Prhaat et moi, on leur a fait payer : nous avons tué de nos mains les derniers assassins de notre village.
(* hurle *) AUBERGISTE ! Ma bière où je fais un malheur !
(* l’aubergiste arrive, empressé, tenant 3 chopes à la main qu’il pose sur la table *)
Et puis ensuite, je suis allé vivre chez les Nains des Haches-Brunes, ils m’ont appris la forge et les minerais. Les Nains sont fiers et ce sont des gens formidables : ils n’oublient jamais leurs amis, ni… leurs ennemis.
Voilà mon histoire !
(* et il boit d’une traite la chope posée devant lui *)